Une Complicité Évidente avec les Jeux Olympiques au Détriment des Travailleurs !
- SUD-UCI-IDF
- 21 déc. 2023
- 2 min de lecture

Sophie Binet, figure emblématique de la CGT, a déclaré sur les ondes de France Infos ce lundi 11 décembre qu'elle ne voulait pas "gâcher la fête de milliers de Français" en évoquant les Jeux Olympiques.
Ces paroles ne sont pas anodines, mais plutôt un signal clair que la CGT ne prendra pas position en appelant à la grève durant cet événement. Et pourquoi ? Tout simplement parce que Bernard Thibault, ancien secrétaire de la Confédération CGT, a été nommé aux affaires sociales du comité d'organisation des Jeux Olympiques.
Cette cooptation d'un ancien bureaucrate de la CGT, soulève des questions cruciales. Il a lui-même affirmé qu'il était inutile de faire grève pendant les Jeux Olympiques.
Voici le résultat : une bureaucratie syndicale qui cherche à être responsable envers les patrons et la bourgeoisie, au détriment des travailleurs.
Quelle Fête ? Quel Prix à Payer ?
Il est temps de remettre en question la notion de "fête" que la CGT semble privilégier. Est-ce la fête du QR code, du confinement olympique, des contrôles accrus, des arrestations arbitraires ? La fête où le prix du ticket de métro doublera, où l'on demandera aux gens de rester chez eux, et où des gens habitants à 50 mètres du Stade de France ne pourront même pas assister à une seule journée de compétition en raison de prix exorbitants ?
La réalité est claire : la CGT semble préférer ne pas perturber la "fête" des élites au détriment des centaines de milliers de travailleurs qui comptent sur les syndicats pour défendre leurs droits légitimes. Sophie Binet a participé à l'intersyndicale des retraites, où la mobilisation a été interrompue, avec la promesse de se battre l'année suivante, lors des Jeux Olympiques. Aujourd'hui, elle parle de ne pas "gâcher la fête".
C'est une véritable trahison syndicale.
Mobilisons-nous contre la Bureaucratie Syndicale !
Nous appelons tous les militants, ceux qui savent qu'il est temps d'organiser le rapport de force, de poser des préavis de grève, d'appeler à la mobilisation pendant les JO pour obtenir des augmentations de salaires et de meilleures conditions de travail. La vie quotidienne devient de plus en plus difficile, avec des salaires stagnants et une pression croissante. Il est inadmissible que nous soyons contraints de travailler au-delà de 64 ans, tandis que nos conditions de vie se détériorent.
Sophie Binet peut parler de "fête" pour la bourgeoisie, mais la vraie fête est celle où les travailleurs prennent leur destin en main, refusant d'être écrasés par un système capitaliste qui nous exploite. Si gâcher la fête signifie résister à cette exploitation, alors mobilisons-nous, organisons-nous, et montrons que la véritable force réside dans l'unité et la solidarité des travailleurs. Faisons entendre notre voix, refusons d'être complices de cette trahison, et engageons-nous dans la lutte pour un avenir meilleur pour tous !
Comments