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L’entreprise nous appartient : sans nous, ils ne sont rien.

Dernière mise à jour : 3 oct. 2024



Après une visio d'une qualité mediocre de deux heures avec la directrice générale Christel Heydemann, il est impossible de ne pas éprouver une profonde indignation face à l’indifférence flagrante qu'elle continue de manifester envers le personnel d'Orange...


Alors que les salariés et fonctionnaires d'Orange ont une fois de plus démontré leur engagement et leur compétence en contribuant au succès des Jeux Olympiques, la direction se contente des félicitations d'usage sans véritable reconnaissance. Pire encore, face aux reproches concernant le manque de visibilité d'Orange lors de cet événement planétaire, la justification avancée est aussi déroutante qu'insultante : « On a préféré ne pas être trop visibles, car si on avait été mauvais, on n’aurait vu que nous. »


Cette déclaration en dit long sur la confiance que la direction accorde à ses propres équipes. Au lieu de valoriser les compétences de ses salariés et de mettre en avant leur travail acharné, Orange préfère la discrétion, par crainte d'un éventuel échec. Ce manque de fierté et d'ambition montre une déconnexion inquiétante entre la direction et ceux qui font réellement fonctionner l’entreprise. Un véritable coup porté au moral des employés, dont les efforts méritent bien plus qu'une stratégie de retrait par crainte du « mauvais résultat ».


Les questions les plus likées concernaient principalement les réorganisations, les filialisations, l'offshoring, les divers plans de départ, l'avenir du télétravail, ainsi que la dégradation des conditions de travail. Cependant, elles ont été à peine abordées et rapidement écartées.


Sur le sujet de la rémunération, une fois de plus, elle nous a servi les mêmes justifications : les négociations annuelles obligatoires seraient « contraintes ». « 80% des cadres ont eu une augmentation individuelle », 20% n'ont rien eu!!  « les non-cadres ont bénéficié d’une augmentation collective. + 3% alors qu’inflation a 2,5 %. Ceux qui disent le contraire mentent…»


Il est clair que les véritables freins viennent des actionnaires, ceux-là mêmes qui continuent de s’enrichir sur notre dos, exploitant notre travail sans jamais faire les sacrifices que l’on nous impose. Et comment croire à cette soi-disant "contrainte" quand on connaît les salaires faramineux des dirigeants, à commencer par le sien ? Comment justifier un salaire aussi indécent alors qu’on nous demande, à nous, de nous serrer encore la ceinture, année après année ?


Cette attitude méprisante est le reflet d’un décalage entre les discours de la direction et la réalité que vivent les salariés sur le terrain.


Il est urgent que la direction prenne enfin conscience que la réussite durable de l’entreprise ne peut se faire en ignorant ou en négligeant ceux qui, jour après jour, construisent son avenir.

 
 
 

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